Le burn out chez les exploitants agricoles en Franche-Comté
En 2017, une étude sur le burn out, la dépression et le suicide a été menée sur 11 000 agriculteurs de Franche-Comté par l'ASEPT et le laboratoire de psychologie de l’Université de Franche-Comté. Elle pointait notamment que 12 à 16,5 % des personnes interrogées présentaient des signes de désespoir.
Menée sur un échantillon de 11 000 exploitants agricoles de la région franc-comtoise, cette enquête a été très fortement suivie avec un taux de réponse de 20 %, soit 2 500 questionnaires renvoyés.
La force de cette étude réside donc dans cette forte participation, car elles sont rares dans le monde agricole sur le thème du burn out, de la qualité de travail, que cela soit au niveau national ou international.
C'est Didier Truchot, professeur de psychologie sociale à l’Université de Franche-Comté, partenaire de l'ASEPT, qui a exploité les résultats.
Ce que cette enquête révèle, en revanche, ne surprend guère, tant les exploitants agricoles ont témoigné ces deux dernières années du grand malaise qui touche la profession. Ainsi, l’étude pointe que 12 à 16,5 % des professionnels agricoles de Franche-Comté présentent des signes de désespoir.
Mais au-delà des chiffres, l’enquête met en avant certains critères socio-démographiques permettant d’affiner le tableau. Ainsi, plus un agriculteur est âgé, plus il est sujet au burn out. Le burn out serait plus élevé chez les femmes que chez les hommes, de même que chez ceux qui vivent seuls et ceux qui vivent dans un petit village avec peu d’habitants. Plus les revenus sont faibles, plus grands sont les risques de burn out et de dépression également.
Découvrez en vidéo comment la MSA Franche-Comté et l'ASEPT Franche-Comté/Bourgogne s'engagent résolument aux côtés du monde agricole sur les risques psycho-sociaux (RPS) :
Dans la presse sur le sujet :
Reportage France 3 Franche-Comté du 20 mars 2017
Article Est Républicain Besançon du 21 mars 2017
Article Est Républicain Vesoul du 7 avril 2017
Contact : Yoann Martin, responsable du pôle recherche et innovation en santé publique au 03 81 65 60 38 ou sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.